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vendredi 21 septembre 2012

Droit de visite

Pour pouvoir aller visiter les enfants, nous devons obtenir le droit de visite de la part du département d’adoption. Habituellement, ces papiers sont donnés entre 4h et 5h en fin de journée.

Kseniya s’est renseignée et a demandé de l’obtenir plus tôt pour que nous puissions prendre le train de 5h.

Elle a réussit ! Il est 11h AM et les documents sont prêts MAIS il y a un problème avec nos passeports. Ils n’acceptent pas les copies certifiées conformes par la notaire hier. Ils veulent absolument une signature du consulat canadien qui certifie que ce sont bien nos passeports et qu’ils sont valides. En Ukraine, un passeport n’est pas seulement un document de voyage mais bien leur document d’identité ! Alors ils ne comprennent pas que nos passeports tombaient à échéance seulement en janvier et que nous les ayons renouvelés en septembre !

Avec Kseniya, nous nous rendons à l’ambassade canadienne. Là, nous demandons d’avoir des copies certifiées conformes de nos passeports et une lettre expliquant que c’est une procédure normale de renouveler les passeports qui sont à moins de 6 mois de la date d’échéance avant de voyager. L’ambassade ne peut pas produire de lettre déclarative, mais ils peuvent attester de nos signatures sur une lettre que nous écrivons. Alors, c’est ce qu’on fait. Drêt là, au crayon encre sur une feuille blanche, je compose une lettre qui, selon ce qu’Israël a compris des demandes de la psychologue du département, devrait répondre à leurs attentes. Nous devons revenir à 2h30 pour récupérer ces documents signés et avec le sceau d’approbation du consulat canadien.

En attendant, nous sommes allés à l’appartement récupérer nos bagages. C’était vite fait parce que j’avais déjà tout ramassé le matin. Nous laissons le paiement sur la table de cuisine : 120$ US pour 2 nuits dans ce grand appartement. Kseniya prend la clé pour la remettre à une personne responsable du bâtiment.
Ensuite, puisqu’il nous reste du temps, nous allons dîner ensemble, Kseniya, le chauffeur Igor et nous deux. Nous allons dans un resto typique de Kiev, une chaîne de restaurants populaire ukrainiens. Israël est resté safe (à cause des intolérances alimentaires qu’il a) et a mangé une poitrine de poulet avec du riz bouilli. Moi, j’ai essayé, selon les recommandations de Kseniya, un plat typique … dont je ne me souviens plus du nom. Désolée ! C’était une pâte, comme des nouilles, avec des patates et des champignons dedans, sur lesquelles on met de la crème sûre et des oignons frits. C’était ordinaire, mais bon.

Il était maintenant 2h30, alors nous sommes allés à l’ambassade chercher les documents signés. Et voilà, une autre bonne chose de faite. Kseniya regarde la lettre et dit que ça devrait bien satisfaire les exigences personnelles de Diana, la psychologue au département.

Nous avons tout ce qu’il faut; on peut partir maintenant !

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